NOTICE HISTORIQUE SUR LA COMMUNE DE PETITE-SYNTHE (3)

Publié le par grande-synthe tout une histoire

ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE (NORD)

Par M. Verbeke, Instituteur

Mémoire couronné en 1875

In Mémoires de la Société Dunkerquoise, volume 18, 1873

Transmettons à nos successeurs

le souvenir de nos ancêtres

 

Le canal de Mardick

La tranquillité dont jouissait la commune de Petite-Synthe ne fit qu’accroître son bien-être et augmenter sa population.

Bien des endroits encore incultes furent défrichés, les criques ou mares furent comblées, des fossés creusés pour l’écoulement des eaux et l’irrigation des terres.

Cette prospérité se maintint jusqu’en 1712, époque à laquelle, par suite du traité d’Utrecht, le démantèlement des fortifications et le comblement du port de Dunkerque furent ordonnés.

L’anéantissement de leur port dut arrêter le commerce des Dunkerquois, et causer un grand préjudice à toute la contrée, surtout aux habitants de Petite-Synthe les plus voisins.

Les alarmes furent bien plus grandes encore lorsqu’on comprit que les eaux n’auraient plus aucun écoulement vers la mer et que tout le pays allait être exposé à de fréquentes inondations.

C’est alors que, pour obvier à ce malheur, on conçut l’idée de creuser, sur la commune de Petite-Synthe, un nouveau port qui communiquerait à Dunkerque par un large canal.

Ce projet ayant été soumis au Roi par l’ingénieur Le Blanc, Sa Majesté en autorisa l’exécution.

Cette nouvelle excita une joie générale, et aussitôt on se mit en mesure de commencer les travaux.

Au mois d’avril 1714, M. Le Blanc fit l’adjudication des ouvrages du canal et des écluses.

« On orienta, dit Faulconnier, le canal Nord-Nord-est, et Sud-Sud-Est, afin de couvrir son embouchure par le bout du Banc-Brac et on régla que la jetée de l’Ouest aurait 35 à 40 toises de longueur dans la mer plus que la jetée de l’est ; parce que l’allongement de cette ligne de jetées du côté de l’Ouest empêcherait les vaisseaux de tomber sur la même jetée, comme ils faisaient sur celle du port de Dunkerque.

« On convint aussi que les jetées du nouveau canal auraient à leur ouverture 47 à 50 toises de distance de l’une à l’autre, au lieu de 47 toises qu’avaient celles de l’ancien chenal de cette ville, dans sa plus grande largeur, et qu’à leur queue à terre, elles auraient de distance de l’une  à l’autre 40 toises, au lieu d’environ 30 qu’avaient les anciennes jetées afin qu’en l’un et l’autre endroit un vaisseau de quelque longueur qu’il fût, pût éviter. »

En dernier lieu, il fut résolu que les portes des écluses que l’on construisait pour nettoyer ce nouveau canal, et pour y retenir les eaux, auraient, savoir : celles de la petite écluse 26 pieds de largeur, et celle de la grande au moins 44, afin que dans ce cas, et dans des besoins que la succession des temps pourrait amener, les plus grands vaisseaux du Roi y pussent entrer.

Au commencement de Mai 1714, les troupes destinées à travailler au canal arrivèrent au nombre de 12 bataillons, savoir : 2 du régiment de Bourbonnais, 3 du régiment Royal, 2 du régiment de Meuse, 2 du régiment d’Aunis, 2 du régiment de Conty, 1 du régiment d’Agénois. Elles ne furent pas plutôt arrivées que l’on commença à travailler à ce grand ouvrage, ce qui donna aux habitants une satisfaction qu’on ne peut exprimer.

Les ouvrages du nouveau canal avancèrent si bien que la 24 août 1714 on posa la première pierre à la grande écluse.

On mit le 7 octobre, sous la maçonnerie de la grande écluse, une boite de plomb contenant une médaille d’or et quatre d’argent avec une inscription sur une plaque de cuivre que la cour avait envoyées à M. Le Blanc :

Ludovicus magnus conciliandae pacis studio et ex pactis ad Rhénum contionibus directis Dunkercae munimentis, arce, portu et stupendi operis molibus, fossam hanc cum substructionibus et valvis, ad arcendas cluviones, et patiores usus bis millium spatio intra sex menses absoli jussit, anno R.G.H. M. DCC. XIV.

Le 14 décembre après-midi, on suspendit la première porte de la grande écluse, et on renvoya les troupes, à la réserve de six bataillons qui restèrent en garnison en cette ville sous les ordres de M. le comte d’Hérouville, Brigadier des armées du Roi et colonel du régiment de Hainaut, depuis en 1718, Maréchal de camp.

M. Le Blanc, touché du danger que le pays aurait d’être inondé par les eaux de l’hiver, et du triste état où se trouvait Dunkerque par la destruction de son port, laquelle y avait entièrement fait cesser le commerce, anima tellement par sa présence continuelle et ses libéralités, les ouvriers qui travaillaient au nouveau canal,  que le 11 janvier 1715, ils y mirent la dernière porte des écluses et qu’elles furent par là en état de recevoir les eaux du pays.

Il est certain que cette écluse était la plus belle de l’Europe. Elle avait 46 toises 2 pieds de long, sans y comprendre les contreforts. Les deux bajoirs avaient chacun 24 pieds d’épaisseur, et la pile du milieu 30. Cette écluse avait deux passages, l’un de 44pieds pour les gros vaisseaux et l’autre de 26 pour les petits navires. On avait pratiqué le petit passage en premier lieu, parce que, s’il n’y avait eu que le grand, le poids énorme des portes qu’il aurait fallu ouvrir et fermer pour faire entrer ou sortir le moindre bâtiment, les aurait mises infailliblement hors d’état de durer longtemps, en second lieu, pour éviter l’inondation du pays, car si par quelque accident on n’aurait pu ouvrir un passage pour l’écoulement des eaux, on eût pu se servir de l’autre.

Chacun de ces deux passages avait doubles portes : deux du côté de la mer et deux du côté de la terre. Celles du grand passage pesaient chacune plus de 50 milliers ; et malgré leur pesanteur, elles avaient été toutes assemblées et mises en place avec une adresse et une promptitude merveilleuses. Sur les deux passages de l’écluse il y avait deux ponts-tournants pour la circulation des voitures ; celui du grand passage était de deux pièces se joignant dans le milieu, et celui du petit d’une seule pièce.

Les talus du canal étaient revêtus d’un fascinage plat, couvert de terre grasse, pour les garantir du flot de l’eau, et on avait formé des digues des deux côtés de dix ou treize toises de large, qui faisaient un très bel effet à la vue. Comme elles n’étaient que de sable, on avait revêtu de gazon plat les talus intérieurs pour empêcher que le vent ne l’emportât dans le canal.

Les écluses étant achevées, les bâtardeaux enlevés, et toutes choses en état de faire couler, pour la première fois, les eaux du pays dans la mer. M. Le Blanc s’y rendit le 6 février avec les officiers de la garnison, les magistrats et un grand concours de monde, tant de Dunkerque que des autres places voisines. Après que l’abbé de Bergues eût célébré une messe solennelle au son de toutes sortes d’instruments de musique et qu’il eût béni les ouvrages, on ouvrit enfin les portes des deux écluses pour y laisser passer les eaux qui, par leur écoulement, donnèrent aux habitants du pays une joie proportionnée à l’appréhension qu’ils avaient eue de leurs débordements, et leur ôtèrent cette crainte pour l’avenir. Cette importante cérémonie finit par un magnifique déjeuner que M. Le Blanc donna sous une tente fort spacieuse qu’in avait accommodée pour rendre la fête plus agréable.

Détail des matériaux entrés dans la construction de l’écluse de Mardick :

200.098 toises cubes de terre pour les déblais tant de l’écluse que des radiers, 4.121 toises et 3 pieds cubes de maçonnerie, 1.648.000 de briques, 74.187 rasières de chaux, 36.600 pieds carrés de pierre de taille, 5.642 pilotis sous la fondation, faisant 46.424 pieds de long, 222 longrines et traversines sur lesdits pilotis, faisant 42.700 pieds de long, 2.488 palplanches, faisant 33.700 pieds de long. Les huit premiers seuils avaient en longueur 398 pieds et de grosseur 24 sur 25 pouces. Les huit autres seuils, hurtoirs et busques mesuraient en longueur 584 pieds et de 20 à 24 pieds de grosseur. Les entretoises et bracons des buscs 230pieds, grosseur 20 sur 22 pouces. Le premier et deuxième plancher avaient chacun 3.666 pieds carrés, le premier était de trois pouces d’épaisseur et le deuxième de 3 pieds et demi. Les quatre portes circulaires du grand passage avaient chacune 1.190 pieds carrés. Les quatre portes du petit passage mesuraient aussi chacune 720 pieds carrés. Les pilotis du grillage au nombre de 9.945 faisaient un total de 69.615 pieds de long. Il était entré 778 pilotis dans les quais de derrière, les pilotis de face, faisant ensemble 10.884 pieds de long. Plus 193 faux pilotis ayant 6.110 pieds de long. Pour les ventrières, chaperons, dormans et clefs des quais 11.150 pieds de long. Pour les bordages des quais 2.430 pieds carrés de 4 pouces d’épaisseur. 12.184 livres de fer neuf, 188.780 livres de vieux fer, 11.118 livres de fonte, 16.500 livres de plomb. Il y avait 2.000 toises cubes de terre grasse derrière les maçonneries, quais de charpente, et sous les grillages des radiers, et 4.482 toises carrées de calfatage et braiage, tant à l’écluse qu’aux avant-quais.

fort_mardyck2.jpgTableau de Jean-Baptiste Martin, « peintre des conquêtes du roi », immortalisant la cérémonie inaugurale de l’écluse, le 6 février 1715. Cette œuvre, acquise par le musée des Beaux-Arts de Dunkerque en 1991, offre une perspective des plus intéressantes sur le territoire de la future commune de Saint-Pol-sur-Mer (1871).

 

Démolition des écluses – Ensablement du port – Nouvelles limites de la commune – Chaussée empierrée

Hélas ! Ces belles écluses, chefs-d’œuvre de l’art comme les appelle Hector Piers, devant lesquelles le Czar Pierre le Grand resta longtemps en admiration, durent être démolies deux ans après leur achèvement.

Par suite du traité de La Haye, on démolit entièrement la grande écluse, et on réduisait à 16 pieds la largeur de la petite.

Le port de Petite-Synthe n’existait plus !

La chasse des eaux par la petite écluse étant trop faible pour maintenir la profondeur du chenal, celui-ci s’ensabla bientôt, et aujourd’hui on ne voit plus trace de la partie comprise entre l’écluse et la mer.

Cette circonstance fut cause que la population diminua pendant dix ans : en 1718, elle était de 664 habitants tandis qu’en 1728, on n’en comptait plus que 588.

A cette époque, on désigna pour limite occidentale de Petite-Synthe la Coxfortstraete et la rue de l’amirauté ou du Corps-de-Garde. Cette dernière divisait le hameau des matelots pêcheurs en deux parties dont l’une était attribuée à Grande-Synthe et l’autre à Petite-Synthe.

L’administration communale se composait alors de l’hoofman assisté de plusieurs assesseurs.

A partir de 1729, la commune reprit sa marche ascendante et ce mouvement ne se ralentit plus.

La rue à travers le sable qui sortait de la porte du Dornegat pour se rendre de Dunkerque à Gravelines, était en si mauvais état qu’in conçut, en 1732, le projet de construire une route empierrée longeant le canal de Mardick jusqu’à son coude, et passant ensuite à 250 mètres au Nord du clocher de Petite-Synthe. En 1785, les plans et devis furent adoptés. En 1787, on commença le pavement, et en deux ans, la route était achevée jusqu’à la hauteur de Grande-Synthe. Ce fut un évènement heureux pour Petite-Synthe.

A partir de ce moment, les maisonnettes en torchis couvertes de chaume, qui entouraient le cimetière, disparurent peu à peu. Le centre du village se transporta le long de la belle chaussée où l’on vit s’élever des habitations plus modernes, construites en briques et couvertes en tuiles.

Le presbytère seul resta isolé, comme une sentinelle avancée, dans l’îlot qui avoisine le cimetière.

En 1790, la France fut divisée en départements, arrondissements, cantons et communes. Petite-Synthe fut classé dans le canton Ouest de Dunkerque. L’année suivante, on détacha une partie de son territoire pour l’annexer au hameau des matelots pêcheurs qu’on érigea en commune sous le nom de Fort-Mardick. La nouvelle commune n’exista que neuf ans, on supprima son administration et son territoire fut ajouté à celui de Mardick.

On organisa une justice de paix rurale et le citoyen Foutrein, cultivateur à Grande-Synthe, fut nommé juge.

Pendant le règne de la terreur, la paroisse avait pour curé le nommé Vitse. Celui-ci prêta le serment civique, bénit l’arbre de la Liberté et put continuer assez longtemps son ministère. L’église de Petite-Synthe ne fut fermée que pendant quatorze mois.

En 1801, le tribunal rural fut supprimé et depuis cette époque, la commune relève de la justice de paix du canton Ouestde Dunkerque.

En 1828, M. Vachier, géomètre en chef, et M. Lambois, géomètre de 1ere classe, arpentèrent la commune, établirent le cadastre et divisèrent son territoire en quatre sections :

La section A, appelée Cruys-Bellaert, comprise entre la route nationale n°40 et le chemin vicinal Quaede-Straete, le chemin vicinal de Mardick et le chemin Coxfortstraete ;

La section B, dite Tornegat, limitée par la route nationale, Dunkerque, la mer, le chemin Quaede-Straete et le watergand des Salines ;

La section C ou du Blanckaert, bornée par la route nationale, le canal de Bourbourg et le chemin Quaede-Straete ;

La section D, appelée Basroch, comprise entre la route nationale, la Quaede-Straete, le canal de Bourbourg et le Coxfortstraete.

Nous voici arrivés à la dernière étape de notre histoire ; mais la période de 45 ans qui nous sépare est assurément celle qui est marquée par le plus de progrès.

C’est à partir de 1830 que l’on songea sérieusement à mettre en culture les dunes, à enlever, par le moyen d’un endiguement, une partie du domaine de la mer.

Le génie de l’homme transforma une plaine stérile, des monticules de sable, en des champs on ne peut plus fertiles et dont la riche végétation excite et excitera toujours l’admiration.

Le Dornegat (trou aux ronces) comme on l’appelait au 18e siècle, se métamorphosa totalement, et l’on vit surgir à sa place le joli hameau de St-Pol, aujourd’hui érigé en paroisse.

Parmi les hommes ayant le plus contribué à la prospérité de St-Pol, il faut citer MM. Bourdon, Standaert, qui ont construit les digues ; MM. Hubert et Monier, qui ont aplani les dunes pour les livrer à la culture.

En 1842, Petite-Synthe fut doté d’une nouvelle école mixte et d’une salle pour les archives de la mairie et les réunions du Conseil municipal.

Dix-huit années plus tard, on construisit une école spéciale pour les filles.

En 1821, le gouvernement alloua une somme de trois millions (3.000.000) pour la construction d’un bassin de chasses, à l’est du port de Dunkerque, sur le territoire de Petite-Synthe.

L’étendue de ce bassin est de trente-deux hectares.

En 1843, on établit sur le territoire de la commune dans le voisinage du bassin, un phare de premier ordre.

Les quelques maisons qui s’élevèrent en cet endroit prirent le nom de hameau du phare.

A cette époque, Petite-Synthe prévoyait déjà que ce hameau allait lui échapper, et en effet, par une loi en date du 2 février 1850, il fut annexé à Dunkerque.

Par suite de l’agrandissement de cette dernière ville, et en vertu d’une nouvelle loi, une lisière de quarante-neuf hectares en fut distraite en 1868.

En 1867, Mme veuve Hubert-Boulanger fit construire une magnifique église au centre du hameau de St-Pol, qui fut érigée en paroisse le 19 février 1870.

Deux écoles communales y furent créées : celles des filles, d’abord mixte, en septembre 1868, et celle des garçons en septembre 1870.

L’étendue de ce hameau est de sept cent cinquante-un (751) hectares.

Tout fait présumer que dans un temps relativement peu éloigné, la commune de Petite-Synthe se verra de nouveau mutiler. L’ancien Tornegat, à son titre de paroisse succursale, joindra celui de commune de St-Pol.

Un décret en date du 16 mai 1866 a autorisé l’établissement d’un octroi dont les actes seront exécutoires jusqu’au 31 décembre 1875.

Par les actes notariés en date du 16 juin 1870 et 18 juillet de la même année, Mme veuve Hubert a fait donation à la paroisse de St-Pol de l’église et du presbytère.

 

Eglise de Petite-Synthe – Pierres tombales – cimetière, &c

M. Hidde, dans son manuscrit qui date du milieu du dix-septième siècle, cite des pierres tombales de 1518, 1535 et 1543, se trouvant encore de son temps dans l’église de Petite-Synthe. Ces époques sont antérieures à l’érection de cet endroit en paroisse, on peut en conclure que l’église actuelle est bien la même qui existait avant 1559 sous le nom de Sancti Capella.

Elle n’offre rien de remarquable, son architecture est d’une grande simplicité ; elle possède trois nefs et autant d’autels. Elle ne porte d’autre date que le millésime 1725, maçonné dans sa façade : c’est l’année de son agrandissement.

Autrefois, cette église avait ses armoiries, elles portaient d’argent à une croix de gueules et quatre grelots de sable posés deux à deux.

On remarque dans l’église un certain nombre de pierres sépulcrales, mais toutes les épitaphes ne sont plus lisibles. Voici celles que nous avons pu déchiffrer :

Dans la nef du milieu :

Sépulture van Baldinus Vandenbroucke

Fe Jean

In Synen derden haulwelyke gewonnen

By

Elisabeth Constant

gebortigh van dese prochie overleden

op den 21 mey 1767 oudt 56 jaeren

ende van

Marie Anne Decant

Syne eerste huysvrauwe te vooren weduwe

Van Guillaume perdu, gebortigh van Pitgam

Overleden op den 6 maerte 1753 oudt 35 jaeren

en hebben te seamen in hauwelyke

geweest dry jaeren

de welcke

geproocreert hebben eenen soone ende twe dochters

Ende nooh van

Marie Anne Willy Fe Jean-Baptiste

ende Jacoba Vanderriele,

Syne twede huysvrauwe, gebortigh van Quaediper,

overleden op den 10 juny 1756, oudt 12 jaeren

en hebben t’saemeen in hauwelycke geweest 25 jaeren.

De welcke

geproocreert hebben ses sonnen en dry dochters

Bidt Godt voor hunne zielen.

 

Dans la nef à gauche :

Hier light begraeven den eerwerdighen Heer en de Meester Jean François Doncker, gebooren in d’Hooghe-Brugghe, fauxbourg der stede vans Sint-Omaers, die capellaen deser prochie gheweest heest den tydt van 13 jaeren, hy heest ghefundeert een misse let de recommandatie te signhen op den dagh syner dood die geweest heeft den 6 van 9bre in t’jaer 1711, t’veertighste van syn elde.

 

Dans la nef sud :

Sépulture

Van d’Heer Charel Schotteys F. van Duynkercke

t’syne tyd pastor cans deze parochie, die overleet

den 26 juny  1676.

 

 

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